Rdv Gare du Luxembourg.
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Ça suffit ! Bas les masques !
RENDEZ VOUS LE 26 JANVIER A NOTRE STAND, A PARTIR DE 12H, PLACE DU LUXEMBOURG ( puis départ en manif )
Nous appelons à rejoindre partout les cortèges des étudiant.es et des personnels de l'Education Nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche mardi 26 janvier 2021.
A Paris, nous Bas les masques soignant.es, avec le soutien des Brigades de Solidarité Populaire de Montreuil, tiendrons un stand de rencontre, de partage, avec des professionnel.les de la santé entre autres, autour d'une boisson chaude, et d'un sandwich préparé avec amour, sur le point de départ de la manif, place du Luxembourg, à 12h.
Etudiant.es venez parler, partager un instant chaleureux, nous vous attendons !
Cela fait désormais beaucoup trop longtemps que les étudiant.es subissent un isolement forcé, source de grande détresse : misère matérielle, complications pédagogiques et détresse psychologique sont le lot quotidien d'un trop grand nombre et constituent désormais un problème de santé publique majeur. Leur détresse nous inquiète et nous bouleverse. Les réponses (surréalistes) du gouverne-ment nous mettent en colère et nous révulsent.
Depuis des années, les enseignant.es, les AESH et les personnels de l'éducation s'époumonent à demander des moyens et des salaires décents, mais les gouvernements continuent tranquillement leur dépeçage systématique et restent sourds. L'augmentation salariale dont se targue le ministre de l’EN à l'issue du "Grenelle de l'éducation" s'avère mensongère : elle est ridiculement faible, voire inexistante pour la majeure partie des enseignant.es. Les primes ne sont jamais qu'une revalorisation en trompe-l’œil, bien loin de compenser la perte salariale occasionnée par le gel du point d'indice depuis d'interminables années.
Ce gouvernement brille par ses effets d'annonce qui masquent mal le constant appauvrissement et démantèlement de la fonction publique qu'il opère.
Les dernières réformes (Parcoursup, réforme du bac, abandon des Rep, direction des écoles) dont s'est rendu coupable ce gouvernement trahissent la prévalence de logiques de sélection qui renforcent les inégalités sociales et territoriales. La LPR entérine un appauvrissement de la recherche universitaire et sa soumission à la quête perpétuelle de fonds, mettant en danger la recherche fondamentale et son indépendance.
L'éducation, comme la santé, n'est pas une marchandise. C'est un bien commun qui doit permettre à toutes et tous d'acquérir les outils intellectuels qui permettent de se défendre. Nous ne les laisserons pas faire.
En solidarité avec les étudiant.es, nous proposons de créer des moments de partage, de convivialité et d'écoute partout où cela sera possible.
Partout, organisons la solidarité !
