Rendez-Vous au Tribunal de Metz.
Le 5 octobre 2021 à 14h sont convoqué.e.s 2 choristes révolutionnaires verbalisé.e.s le 23 mai 2020. Les choristes verbalisé.e.s ont décidé de défendre la liberté de revendiquer, de manifester, de s'exprimer, de chanter et de lutter contre un système autoritaire capitaliste qui ne profite qu'à quelques un.e.s.
Que s'est-il passé le 23 mai ? Le 23 mai, la Chorale Révolutionnaire s’inscrit dans une démarche militante et organise une répétition revendicative en plein air à l’esplanade de Metz par petits groupes (moins de 10 personnes). Quelques pancartes sont installées pour dénoncer la gestion catastrophique de la crise sanitaire par le gouvernement actuel et les gouvernements précédents qui se sont appliqués à casser les services publics en privilégiant les intérêts financiers plutôt que l'humain. L’intervention des forces de l’ordre ne se fait pas attendre. Contrôles d’identité, retrait des panneaux revendicatifs, destruction de certains panneaux, un policier va jusqu’à lancer : « Il est interdit de revendiquer ! » et informe qu’un arrêté préfectoral interdisant toute manifestation a été pris la veille. Quelques jours plus tard, 14 militant.e.s reçoivent une amende de 135 € pour « participation à une manifestation interdite sur la voie publique ».
La liberté de revendiquer et de manifester est un droit fondamental bafoué depuis des années. Des camarades sont verbalisé.es, emprisonné.es, mutilé.es, condamné.es pour avoir montré leur opposition aux politiques antisociales et liberticides du gouvernement au service du patronat et des plus riches.
Les verbalisations abusives comme celles du 23 mai 2020, et bien d'autres avant, ne sont qu'une façon de museler et invisibiliser toute forme de contestation.
